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Tuesday, 28 January 2014

Dans l'Empire russe, multinational, les Slaves orientaux sont majoritaires et le régime tsariste

Dans l’Empire austro-hongrois[modifier | modifier le code]
L'identité binationale en Autriche-Hongrie crée une situation particulière dans cet État, Empire central en Europe. Les germanophones et les Magyars étant les communautés linguistiquement, culturellement, socialement, économiquement et politiquement dominantes, l'Empire est ressenti par les autres peuples regroupés sous l'autorité des Habsbourg et de l'aristocratie autrichienne et hongroise, comme un État étranger à eux et oppresseur. De ce fait, le xixe siècle voit la naissance ou l'affirmation de sentiments nationaux opposés aux Habsbourg, centrifuges et/ou irrédentistes, avec la « Renaissance nationale » tchèque (publication du Dictionnaire tchéquo-allemand dans les années 1840 par Josef Jungmann) et le Panslavisme chez les autres slaves de l'Empire, tandis qu'Italiens et Roumains regardent respectivement vers l'Italie et la Roumanie auxquelles ils espèrent être un jour rattachés. Cette situation mènera à la dissolution de cet empire à l'issue de la Première Guerre mondiale.Au Royaume-Uni[modifier | modifier le code]
Articles détaillés : Nationalisme irlandais, Nationalisme gallois et Nationalisme écossais.
Les nationalistes irlandais s'organisent et créeront en 1905 le Sinn Féin et l'IRA (parties revendiquant l'indépendance, l'IRA utilisera la violence pour se faire connaître…). Pendant la Première Guerre mondiale, les Irlandais se révolteront et la répression sera féroce.
Quoique les idéologies nationales du Pays de Galles et de l'Écosse n'aient pas atteint le degré de violence précité, ces deux autres nations formant l'État plurinational de Grande-Bretagne ont également développé des nationalismes ; celui d'Écosse échoue en 1930, là où il réussira en 1997 concernant la souveraineté autonomique, en se réformant considérablement (le visage du nationalisme écossais contemporain est bien différent des années 1930).
En Russie[modifier | modifier le code]
Dans l'Empire russe, multinational, les Slaves orientaux sont majoritaires et le régime tsariste, aristocratique et coupé de la population, laisse la plus grande partie de celle-ci dans l'illettrisme. Néanmoins, le sentiment national russe, véhiculé par les instituteurs et les popes, se répand, y compris chez les Biélorusses (alors appelés Russes blancs) et les Ukrainiens (alors appelés Petits-russes). Il est favorisé par la politique impériale de russification qui, en revanche, heurte les autres peuples de l'empire, et notamment ceux d'Europe (Finnois, Baltes, Polonais, Roumains, une partie des Ukrainiens) et du Caucase, mais aussi, dans une moindre mesure, les musulmans d'Asie centrale (révoltes des Basmatchis dans les actuels Ouzbékistan et Turkménistan). Ces peuples développent d'autant plus facilement leurs propres nationalismes, que leur niveau d'instruction est généralement supérieur à celui des masses russes, par exemple en Pologne. L'antisémitisme du régime et les pogroms à répétition suscitent aussi un nationalisme (et les ligues d'auto-défense) chez les Juifs : ce nationalisme est

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